Là ou la ligne devient mur Verre à vitre avec électrolyse de cuivre. 5 plaque de verre à vitre 40 x 60 x 0.4 cm, cuivre, bois. 2025
Cette série de six pièces interroge la matérialité et la symbolique des frontières géopolitiques contemporaines. J’ai choisie le verre à vitre comme support : un matériau transparent et fragile, qui évoque à la fois la possibilité d’un passage et la rigidité d’une paroi invisible. Chaque pièce adopte le format du drapeau, soulignant le rôle des États-nations dans la construction des identités collectives et des divisions territoriales. Les lignes de démarcation entre pays – Corée du Sud et Corée du Nord, États-Unis et Mexique, Inde et Pakistan, Ukraine et Russie – sont inscrites sur le verre par électrolyse du cuivre. Ce procédé, qui consiste à déplacer le métal dans l’eau grâce à un courant électrique, confère une dimension performative au geste : l’énergie invisible devient matérialité, comme le pouvoir politique transforme des tracés arbitraires en frontières tangibles.